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"Les Joola" Ekatey bale yooney neinei
"Seule, de la mort, on peut dire : c'est sacré" Ce dicton explique le respect dû aux ancêtres, aux membres du groupe qui ont effectué une "initiation" inaccessible aux vivants. D'après ce diction, personne n'est revenu de "l'initiation", du "sacré" qu'est la mort. Ololi li ande efimbo bay Tel est le dicton qui peut être cité à propos de l'alliance entre lignages. Il s'agit de justifier la possibilité de se marier (non pas l'inexistence d'empêchement au mariage entre deux personnes, mais la fonction structurante de l'alliance entre groupes de parenté). Akakfaalandinee bijaa tihaanas awe toko buhas Ce proverbe évoque le caractère sacré du champ chez les Diolas. On meurt, en pays diola, d'avoir volé un peu de terrain à son voisin. Le problème n'est plus le même quand ce sont les frères de deux concessions proches par la parenté, ayant un aïeul commun. Kafamen ébaj karonen yo Lorsque le Diola dit cela, il recommande, en fait, la discipline pour éviter les conflits. Car on augmente injustement sa richesse dans le visible, au détriment d'une autre personne, ou d'un autre groupe de parenté qui a été structuré de génération en génération. On ne peut donc le faire impunément. Hulim anahaan anooliit tiyan Ce proverbe est destiné à rappeler notamment aux jeunes générations que la parole du vieux est vivante est se réalise toujours. L'avertissement, l'interdit, contenus dans la parole de l'ancien, finissent par prendre corps et devenir réalité aux yeux de ceux qui l'ont reçue. Anii awesinariit areen foaf "La sagesse de l'enfant n'atteint pas celle de l'ancien" (la parole de l'ancien est "profonde"). Ana si bi mu asen sen Paradoxalement, ce proverbe exprime la nécessité vitale de la solidarité. Dans tous les cas, l'interdépendance demeure. Kasen émagg Anoon let ahoki leejul afaaol "Nul ne sera inhumé dans le mollet d'un autre : nous sommes tous de la même condition" Annale husinkoole na nare najow N. Diatta explique que la femme emporte avec elle lorsqu'elle se marie son ardeur au travail, ici symbolisée par le doigt qui va repiquer dans les rizières de son mari, et laisse les rizières de son père à son frère. Une femme issue d'un autre groupe de parenté viendra les repiquer. An akeheliit tin mookutool L'homme sera volontiers serviable envers celui qui lui rendra la pareille. Ebaj dadeejow neen katuk Les champs sont la richesse par excellence chez les Diolas. Ils vont en se divisant de plus en plus entre frères, entre cousins, etc.
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![]() Màj : 3/10/07 14:43 |
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