Intura.net : les clefs des cultures MONDE
SOCIÉTÉ

 


24/12/04

Daniel Surprenant

03 décembre 2004

CARTES

Les civilisations, archéologie d'un concept.
La contribution de Jean Cazeneuve.

Illustration © Richard Cerf 2005

Le concept de civilisation est quelque peu confus. Le concept a son histoire, sa généalogie de sorte que ses significations sont multiples, voire contradictoires. Il se confond ou s’oppose avec celui de culture de sorte qu’on peut, selon certains, avoir une culture sans être pour autant civilisé. C’est à la fois un état, une qualification, un territoire et un processus, voire une idéologie politique. Il vaut la peine de faire appel aux réflexions de Jean Cazeneuve qui a cherché à dépoussiérer le concept en faisant, comme dirait M. Foucault, son archéologie. Nous pensons utile de rendre compte de sa réflexion car, pour une rare fois, on a enfin une proposition limpide de ce qu’est ce concept de civilisation. Il était sans doute le mieux placé par son érudition, son savoir, sa pratique et son éclectisme pour mener à bien la tâche. En effet, membre de l’Institut, professeur émérite à la Sorbonne, ancien ambassadeur et Président général de l’ORTF, il a été un auteur prolifique et éclectique s’intéressant aussi bien à la psychologie de la souffrance, qu’à la morale, la communication, la personne ou encore aux Indiens Zunis en 1993. Son savoir dépasse les frontières académiques car c’est comme on disait jadis un « savant » s’intéressant aussi bien à la psychologie, la communication de masse (président d’honneur de TF1) qu’à l’anthropologie que la sociologie, voire l’épistémologie. Il fallait bien cela pour dompter un concept aussi récalcitrant.

            La synthèse que nous proposons ici est tirée de l’analyse d’un ouvrage qui réunit une dizaine de textes faisant le point sur les grandes notions de la sociologie qui restent aujourd’hui d’actualité.

Trois acceptions du concept :

La notion de civilisation recouvre confusément selon Cazeneuve trois grandes acceptions :

Sens courant

Aspect de la vie sociale

Ensemble de peuples ou de sociétés

Jugement de valeur qualifiant favorablement les sociétés, les peuples étant jugés non civilisés ou sauvages.

Manifestations de la vie collective (phénomènes de civilisation) qui se concrétisent dans des institutions et des productions (oeuvres de civilisation) Degré élevé d’évolution, ensemble de traits caractéristiques.

Personnalité propre à différentes civilisations leur donnant une place déterminée dans l’histoire.

La première suppose une hiérarchie, la deuxième un processus et la dernière une spécificité. Pour Cazeneuve, cette troisième acception est l’objectivisation des deux autres, rend le concept opératoire dans l’analyse de la réalité sociale. Il est nécessaire de s’interroger sur les rapports entre civilisation et culture, même si les deux marquent un écart entre nature et acquis social, ll faut situer la civilisation dans le champ culturel, soit comme étape évolutive ou aspect de la vie sociale.

La civilisation apparaît comme un type particulier de culture ou un aspect de celle-ci.

Histoire de la notion

Hiérarchisation des cultures :

Retraçant l’histoire du mot, il a d’abord souligné ce qui sépare les peuples les plus évolués des autres, la caractéristique de ceux qui peuvent l’entendre. Il a été employé dans un contexte colonialiste, voire impérialiste pour désigner la culture Européenne, Occidentale jugées supérieures aux autres.

 Il y a eu ensuite un certain flottement dans les termes employés notamment quand il s’est agi de traduire le concept d’une langue à une autre. Le terme anglais de « culture » a été traduit en français par civilisation. En Allemagne, Zivilisation, Kultur et Bildung sont des points sur une échelle de graduation. Bildung a été traduit par culture et Kultur par civilisation. Ces mêmes vocables sont utilisés aussi bien en sociologie, en psychologie qu’en psychosociologie. Un homme cultivé est ainsi celui qui a été formé et éduqué par la société.

L’anthropologie a cherché à affranchir la notion de civilisation de tout jugement de valeur sans y parvenir aussi facilement que pour celle de culture. Si tout peuple a une culture propre constituée de tout ce que l’éducation transmet aux individus, il est plus difficile d’appliquer le terme de civilisation à toute société.

Evolution culturelle

Il existe en fait deux notions de civilisation : l’une pragmatique qui est discriminatoire et l’autre scientifique selon laquelle tout groupe humain a sa civilisation. La différence tient à un changement de perspective ; dans un cas on se place dans une situation comparative égocentrique et évolutionniste.

Le degré de civilisation ou de non civilisation suppose que la société dont on parle est placée à un certain niveau dans le cours d’une évolution linéaire. Le mot a un sens dynamique se référant au développement progressif des fonctions sociales. Il a aussi un sens statique désignant l’état de ces fonctions sociales à un moment donné par rapport à un point extérieur.

Le concept ne peut être précisé qu’envisagé parallèlement à celui de culture. L’incertitude concernant l’utilisation des deux termes se vérifie chez Tylor, les deux termes étant chez lui synonymes. Il distingue cependant trois degrés d’évolution des sociétés : état sauvage, état barbare et état de civilisation. La civilisation n’est donc plus confondue avec la culture, désignant un certain type élevé de culture. 

D’autres ont au contraire tendance à voir dans la civilisation, une forme sclérosée et décadente de la culture, pensée qui constitue un véritable courant philosophique.

Nietzsche, Axelos, Freud et Deleuze partagent une vision pessimiste de la civilisation moderne. Pour Nietzsche, l’homme de la modernité est nihiliste, faible, désarmé, isolé, celui de la technologie froide et des affects morcelés. Le petit bourgeois, le jeune cadre dynamique et impuissant sont l’ultime figure de l’histoire. Kostas Axelos pensait que l’époque marchait vers l’instauration d’une médiocrité et d’une insignifiance mondiale et planétaire. L’homme est un sujet très individualisé, très centré sur lui-même, très conflictualisé, peu socialisé avec des représentations inconscientes surinvesties et très personnalisées. L’homme de la modernité se vit à travers ses troubles. Pour Freud, névrose et civilisation sont liés. La civilisation repose sur le refoulement des instincts sexuels et agressifs. Sans refoulement, pas d’évolution culturelle. Le processus de civilisation est inéluctablement lié au processus de répression sexuelles et agressives. La civilisation est injuste, construite pour assurer le bien-être d’une minorité au détriment de la majorité des classes lésées, d’où une attitude généralisée d’hostilité envers la civilisation. Pour lui, la société a la mainmise sur l’individu par l’intermédiaire du sentiment de culpabilité. La socialisation intégrale est pour lui une illusion.

Pour Elias, on a assisté à une civilisation progressive des mœurs. Les interdits sont intériorisés, l’auto contrainte se développe avec le processus de socialisation, touchant les structures affectives et pulsionnelles de l’homme. Au cours des cinq derniers siècles, un mur invisible de réactions affectives s’est dressé, résultant d’un prodigieux refoulement collectif. La culpabilité prend la place de l’agressivité. Marcuse pense pour sa part que la société industrielle crée un homme unidimensionnel. Elle multiplie les fonctions parasitaires et aliénées (publicité, relations publiques, endoctrinement) qui font partie des coûts productifs de base. C’est un gaspillage socialement nécessaire. Ce type de société se caractérise par une rationalisation constante et est politiquement manipulée. Le niveau de vie croissant, la surproduction et la consommation grandissante sont possibles au prix d’une vie régentée.  Pour Devereux , la civilisation moderne nourrit et entretient activement la schizophrénie qui se caractérise par : l’impersonnalité des relations humaines, la froide objectivité comme idéal scientifique, l’indifférence affective et l’isolement dans les grandes métropoles, une sexualité réduite à la fornication, la fragmentation des comportements quotidiens, le pseudo rationalisme comme justification de nos fantasmes ou déguisement, à la mode scientifique de notre imaginaire, la perte du sentiment de notre engagement dans le monde social, la pénalisation de l’autonomie de l’homme qui ne peut plus se réaliser comme personnalité véritable indépendante et libre, ne lui restant plus que la rébellion. Pour Jaccard, l’homme civilisé moderne est surcontrôlé de l’extérieur, auto-contrôlé de l’intérieur, décorporalisé, désexualisé, hypernormalisé. Ces sociétés qu’il appelle médiocraties voient le conformisme individuel ou social et l’intolérance faire des ravages. Il parle d’homme Schizoïde, c’est-à-dire caractérisé par l’exil intérieur, soit le retrait de la réalité chaude, vibrante, humaine et directe, le repli sur soi, la fuite dans l’imaginaire. N’oublions pas Durkheim pour qui la vue en société est contrainte. 

Pour certains, cette situation n’a rien d’irrévocable. Marcuse préconise un nouveau type de société où libération instinctuelle et processus civilisateur coexisteraient. Il fallait dit-il susciter des contre-pouvoirs indépendants se référant à d’autres valeurs que celle du profit. Pour Freud, si la société rend l’homme sans cesse plus insatisfait, la solution peut résider dans la sublimation, réservée cependant à une minorité, les autres devenant névrosés. Reste pour les masses la religion (qui comprend la collectivisation) que Freud considère comme une psychose de groupe. Il y a l’amour qui est précaire et qui porte le danger de perte de l’objet aimé. La guerre accompagne toute civilisation et est une réponse périodique à l’agressivité frustrée et refoulée. Il ne souhaite pas abolir pour autant la culture à la faveur d’un retour à la nature qui serait plus difficile à supporter. La civilisation rappelle-t-il a été créée pour faire face aux dangers dont la nature nous menace. Elle doit nous permettre de vivre en commun. La solution se trouve pour lui dans la foi en l’homme et la victoire de la raison, la force de l’intellect et la science. Jaccard se montre plus sceptique car tout est réglé quasi normalement et la contestation n’est qu’une ultime qu’illusion, ce par quoi le destin frappe le plus implacablement.

Cazeneuve pense qu’il faut s’interroger sur ce qui distingue la civilisation des autres types de culture dans l’évolution des peuples et comment les phénomènes de civilisation peuvent constituer un ensemble particulier dans le contexte culturel. Il faut donc interroger les critères. On a évoqué un niveau dans un domaine bien déterminé de la vie sociale (progrès social) : complexité et urbanisation, techniques, facteurs intellectuels et moraux.

Forme d’expression culturelle          

Pour échapper aux dangers des jugements de valeurs ethnocentriques et aux hiérarchies arbitraires, plusieurs sociologues et anthropologues préfèrent partir de l’analyse des manifestations de la vie sociale et d’autres éléments sous la rubrique culture. La confusion entre phénomène culturel et phénomène de civilisation demeure, coexistant dans toute espèce de société, peu importe son degré d’avancement dans un domaine donné.

Mac Iver propose la distinction suivante :

Culture

Civilisation

Expressions de la vie (idéologies, religions, arts, littératures)

Créations de la société pour assurer son contrôle sur ses propres conditions de vie (organisation sociale, techniques)

Krober distingue deux sortes de cultures : celle de la valeur et celle de la réalité qui correspond à la civilisation. D’autres cherchent à départager les deux notions en reprenant la distinction de Hegel entre l’esprit subjectif qui envelopperait la culture et l’esprit objectif qui correspondrait à la civilisation.

Culture

Civilisation

 Efforts que l’homme dirige sur lui-même pour se perfectionner

Efforts qu’il fait pour modifier le monde et qui se projettent dans des œuvres concrètes.

Pour Cazeneuve, si ces définitions sont cohérentes, elles sont difficilement conciliables avec le sens le plus courant des mots et celui que tendent à leur donner les conceptions évolutives qui font des idéologies et des créations esthétiques un critère de civilisation. Pour lui, le problème tient à ce qu’on a jamais séparé les deux sens du mot civilisation : définition dans l’abstrait d’un ordre de phénomènes (la civilisation)  et définition dans le concret d’un ensemble humain déterminé dans l’espace et le temps (une civilisation)

M Mauss a tenté d’intégrer les différentes significations du terme, apportant une contribution significative à la clarification du concept.. La civilisation est un phénomène commun à plusieurs sociétés et à un passé plus ou moins long de ces sociétés. On peut le distinguer du simple phénomène culturel par son volume (supra-national). L’étude du phénomène civilisation correspond à celle des contacts et de la diffusion et des processus par lesquels les sociétés particulières s’individualisent sur un fond de civilisation.

Aire et forme

La civilisation est définie comme un ensemble suffisamment grand de phénomènes de civilisation, assez nombreux et importants tant par leur masse que leur qualité , ensemble assez vaste par le nombre de sociétés qui présentent ces phénomènes. C’est donc à la fois une AIRE et une FORME. Pour définir l’aire et la forme d’une civilisation, il faut étudier scientifiquement les modalités et les modes qui sont organisés en système dans un ensemble hypersocial.

Le concept devient opératoire et peut être utilisé pour des recherches scientifiques. La prise de position de Mauss exclut selon Cazeneuve une définition trop rigoureusement évolutive qui situe la civilisation à un niveau élevé d’une progression linéaire qui déprécie les cultures non civilisées.

Elle n’exclue pas cependant le facteur historique ou une certaine évolution, se situant au-delà d’un certain stade de complexité sociale auxquels sont liés des perfectionnements techniques et des progrès institutionnels, intellectuels et moraux.

Pour Cazeneuve, les phénomènes supra sociaux (techniques, institutions sociales d’une part, art, religion d’autre part) sont des traits communs à diverses sociétés participant à une même civilisation appartiennent à ces deux catégories. Certaines civilisations sont caractérisées par l’un ou l’autre de ces traits.

Pour lui, le problème consiste moins à définir la notion de civilisation dans ce qu’elle a de vague et d’ambigu que d’établir une typologie et à étudier comment vivent et évoluent les différentes civilisations en tant que systèmes de phénomènes supra sociaux.

Pour distinguer les civilisations les unes des autres, il faut d’abord en préciser les contours dans le temps et l’espace. Faut-il retenir le mode de vie, les frontières à l’intérieur desquelles elle forme une totalité plus ou moins unifiée ? Faut-il parler d’un type de société globale représenté à différentes périodes et en des lieux souvent éloignés (par exemple le Féodalisme) ?

Selon le mode de classification, le mot civilisation prend un sens différent plus ou moins concret ou abstrait. On est souvent écartelé entre deux extrêmes 1o type idéal abstrait sans utilité ne permettant pas de comprendre des phénomènes réels 2o typologie naïvement concrète ne permettant pas de dépasser le niveau événementiel.

Si la notion de civilisation s’applique à des totalités, il est utile dans d’autres processus d’analyse de distinguer dans un même ensemble réel ou abstrait des couches ou des éléments constituant des civilisations diverses.

La dynamique civilisatrice peut naître de l’interaction entre deux niveaux de civilisation correspondant respectivement à la petite ou la grande tradition (Redfield).

Un autre problème concerne la délimitation de l’espace, la taille de l’ensemble concret dans lequel se réalise le type considéré (Occidentale, Européenne, anglo-saxonne, latine ou française, allemande ?). Il n’y a pas de réponse unique et catégorique. Tout dépend du niveau de compréhension recherché. L’aire d’une civilisation dépend du critère choisi pour l’identifier et dans ce choix, les différentes acceptions du mot et des points de vue (analytique et évolutif) peuvent converger. Le critère déterminant peut être technique, religieux, intellectuel, culturel, action sur la personnalité, comportement  visé.

On peut concilier les différents sens du terme en s’efforçant à travers les phénomènes de contact et de diffusion de saisir comment une civilisation s’impose progressivement à plusieurs autres, ce qui fait que la coupure entre civilisés et non civilisés est remplacée par l’étude historique des convergences à travers des évolutions qui ne sont conçues ni comme nécessaires, ni comme fondées sur des échelles de valeur. Il ne faut pas, dit Cazeneuve, que ce modèle d’une civilisation unitaire conduise à une prospective trop rigide car le propre d’une civilisation humaine est de pouvoir se remettre elle-même en question. Il s’agit en décelant les convergences de mieux comprendre le présent et non de prédire l’avenir.

Il conclue en disant que la notion de civilisation ne peut être purement opératoire et de ce fait ne peut totalement coïncider avec la réalité concrète, ni lui échapper. Elle implique des systèmes de valeurs mais doit en faire comprendre la genèse au lieu de les poser. 


C’est une démarche qui recoupe celle des fouilles archéologiques, cherchant à exhumer et analyser les couches successives des formes de pensée. 
Jean Cazeneuve, Dix grandes notions de la sociologie, Paris, Seuil, coll. Points Essais, 1976.
Bildung réfère à culture, formation, création, élaboration ou instruction.
E.B. Tylor, Civilisation traditionnelle et genre de vie, Paris 1948.
R. Jacard, L’exil intérieur : Schizoïdie et civilisation, Paris, PUF, coll. Points, 1975 pp 13, 15, 17, 19, 23, 27, 29, 65
F. Nietzsche, Ecce Homo, Paris, Denoël,-Gonthier, 1971.
Kostas Axelos, Réponses énigmatiques, Paris, Minuit, coll. Arguments.
S. Freud, Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1971, 108 p.
N. Elias, et P. Kamnitzer, Civilisation des mœurs, Paris, Pocket Agora, 2003, n° 49, 342 p.
H. Marcuse, L’Homme unidimensionnel : étude sur l’idéologie de la société industrielle, Paris, Minuit, coll. Arguments, 1996.
Gavillet, A. « Relecture, l’Homme unidimensionnel », Domaine public, n° 1343, 14/05/1998, http://www.domainepublic.ch/archives/Gavillet_Andre__Relecture__L_homme_unidimensi__.html
G. Devereux, Ethnopsychanalyse complémentariste, Paris, Flammarion, 1972.
R. Jaccard, op.cit. p 103
R. Jaccard, op.cit. p 8
Diminution de la pression des instincts en les transformant en comportement socialement acceptables, dérivation des forces pulsionnelles sur des buts culturels plus élevés
R. Jaccard, op.cit. p 34
R. Jaccard, op.cit. p 155
Mc Iver, R.M., Society, it’s structure and changes, New-York, 1931.
Kroeber, A. L., Anthropology, New York, Brace and Co, 1948 ; the nature of culture, Chicago University Press, 1952.
M. Mauss, Sociologie et anthropologie. Paris, P.U.F., 1973
Redfield, R. The primitive World and its transformations, New York 1953 ; Peasant society and culture, Chicago, University of Chocago Press, 1956.

BIBLIOGRAPHIE

Axelos, K. Réponses énigmatiques, Paris, Minuit, coll Arguments, 1984, 128 p.
Cazeneuve, J. Dix grandes notions de sociologie, Paris, Seuil, coll. Points Essais, 1976, 245 p.
Devereux, G. Ethnopsychanalyse complémentariste, Paris, Flammarion, 1972.
Elias, N. et Kamnitzer, Civilisation des mœurs, Paris, Pocket Agora, 2003, n° 49, 342 p.
Freud, S. Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1971, 108 p.
Jacard, R. L’exil Intérieur : Schizoïdie et civilisation, Paris, PUF, coll. Points, 1975, 155 p
Kroeber, A.L. Anthropology, New York, Brace and Co, 1948
            The nature of culture, Chicago University Press, 1952
Marcuse, H. L’homme unidimensionnel : étude de l’idéologie des sociétés industrielles. Paris, Minuit, coll. Arguments, 1996.
Mauss, M. Sociologie et anthropologie. Paris, P.U.F., 1973
Mc Iver, R.M. Society. It’s structure and changes, New York, 1931.
Nietzsche, F. Ecce Homo, Paris, Denoël-Gonthier, 1971.
Redfield, R. The primitive World and its transformations, New York, 1953.
            Peasant society and Culture, Chicago University of Chicago Press, 1956.
Tylor, E.B. Civilisation traditionnelle et genre de vie, Paris, 1948.



Màj : 3/10/07 14:43
 
Haut de page
Fermer la fenêtre