Pétition
pour l'augmentation des dimensions des bassins. LIRE
Le
cadavre d'un delphineau mort-né flattait dans le bassin du
delphinarium
LIRE
À
propos de captivité. LIRE
Dauphins
captifs et dauphins thérapeutes. LIRE
Melissa
danse avec les dauphins. Mais
les dauphins... comment vont-ils ?
LIRE
Lolita-Tokitae,
la petite orque qui ne veut pas mourir ! LIRE
Pétition
pour l'augmentation des dimensions des bassins.
Les
bassins des delphinariums sont parfois vraiment très petits.
La longueur minimale requise pour les orques n'est que de deux fois
la longueur de l'animal, autant dire que c'est minuscule. De même
pour la profondeur : dans la majorité des océanariums,
lorsqu'une orque fait du spy-hopping, sa queue frotte sur le fond
du bassin.
Comment
voulez-vous qu'un animal habitué à parcourir jusqu'à
100 km en une seule journée et à plonger à
plusieurs dizaines de mètres de profondeur puisse se sentir
à l'aise dans une piscine d'eau chlorée ?
Le
département de l'agriculture américain chargé
de fixer les dimensions minimales des bassins pour les USA a fait
savoir que si une pétitmblant un grand nombre de signature
lui parvenait, elle agirait en conséquence et étudierait
avec sérieux la possibilité d'augmenter considérablement
ces dimensions minimales requises.
Il
faut être lucide, tous les cétacés en captivité
ne sont pas aptes à une réhabilitation. Alors au moins
pouvons-nous essayer d'agir pour leur accorder des conditions de
vie plus acceptables.
N'hésitez
pas et signez la pétition en ligne.
Merci
pour tous les dauphins et orques captifs.
Franck
Le
cadavre d'un delphineau flottait dans le delphinarium d'Edmonton
Mall vendredi 12 juillet 2002, pendant que sa mère, doucement,
le poussait du rostre en tentant désespérément
de le ramener à la vie
Les
clients du Mall, qui se mettaient à l'abri de la chaleur
caniculaire, ont été surpris de se retrouver tête-à-tête
avec ce spectacle dramatique, qui suscitait mille questions de la
part de leurs enfants : "Pourqoi le petit dauphin, il
ne bouge pas ? Il va se réveiller ?" demandaient
un garçonnet à son père, puis avec des larmes
plein la voix, l'enfant insistait encore : "Il a faim ?
Il est mort de faim ?"
Le
bébé dauphin était né la veille.
Sa mère, la delphine Mavis, est l'un des deux premiers dauphins
Tursiops de l'Atlantique que possède encore Edmonton Mall.
Son enfant est mort juste après la naissance et une autopsie
a été décidée pour découvrir
les causes du décès. En attendant, les dresseurs ont
choisi de laisser le bébé mort dans la piscine avec
ses parents, Mavis et Howard. Leur intention était de permettre
aux deux dauphins adultes de faire le deuil de leur enfant.
'Ce
n'était d'ailleurs pas sans risque de descendre dans la piscine
juste après le décès" a déclaré
le porte-parole du delphinarium, M. Travis Reynolds "Mavis
devait d''abord accepter l'évidence".
Selon ce même porte-parole, Mavis aurait vécu une grossesse
de douze mois tout à fait normale et sans complications.
Aujourd'hui, elle fait l'objet d'une surveillance constante pour
s'assurer que son état de santé est bon et qu'elle
retrouve sa force et son énergie.
"Nous attendions beaucoup de cette naissance et c'est un drame
pour tout le monde".
Tove Reece, le président d'une association en faveur des
animaux basée à Edmonton Voice for Animals n'est évidemment
pas de cet avis : il voit dans le décès du bébé
de Mavis une nouvelle preuve que la place des dauphins n'est pas
dans un centre commercial mais plutôt dans la mer !
"C'est le troisième enfant de Mavis, rappelle-t-il,
et les deux précédents sont morts de la même
manière. Sans aucun doute, la captivité raccourcit
la durée de vie des dauphins adultes mais ce n'est pas non
plus le bon endroit pour donner naissance à un delphineau
! !
Je ne sais pas pourquoi ce bébé est mort, mais il
semble qu'il s'agisse là d'un phénomène réitérant.
Très clairement, il y a là un problème :
les dauphins n'ont pas à être maintenus dans des espaces
bétonnés aussi minuscules".
La SPA d'Edmonton a reçu de nombreux appels de la part de
citoyens offusqués par cette situation.
Melissa Boisvert, porte-parole de l'agence de protection des animaux
locale, a déclaré que la décision de laisser
le cadavre de l'enfant flotter dans le bassin était juste
et fondée. "Nous croyons que les parents ont fait ce qu'ils
ont pu
et qu'ils ont besoin maintenant de faire leur deuil
de ce décès".
Une équipe dépêchée par la SPA à
l'Edmonton Mall avait mené une inspection de routine quelques
jours auparavant et déterminé que les dimensions du
bassin étaient conformes aux normes minimales et que les
parents ne manifestaient aucun signe d'abus ou de négligence.
Vendredi après-midi, Mavis a continué ?O pousser le
corps de son bébé mort d'un coin à l'autre
du bassin, l'emmenant parfois vers le fond puis le ramenant à
la surface. Elle laissait flotter le corps un instant puis revenait
vers lui et le poussait encore.
Accroupi sur le bord du bassin, un dresseur observait attentivement
la scène.
De son côté, une cliente du nom de Rayline Ziegler
a essayé d'expliquer cette mort à sa petite fille
de trois ans, Victoria. "Elle pense que le bébé est
juste en train de nager " nous explique-t-elle, alors qu'elle est
elle-même enceinte et prête à accoucher.
Un garçonnet de sept ans, Ben Kurtz, visitait le Mall avec
sa famille venue de Beeton, Ontario. Il a regardé le delphineau
mort durant quelques minutes mais n'a su que dire ensuite. "Il pourrait
être mort, mais je pense vraiment qu'il est simplement malade,"
a-il déclaré. Sa mère Carolyn ne savait comment
expliquer à son fils et à sa petite fille Larissa,
âgée de quatre ans, que le bébé dauphin
était bel et bien mort "Je leur ai dit que je n'?tais pas
sûr s'il était vivant ou mort, parce que je n'ai pas
vraiment envie de leur expliquer de quoi il s'agit " Cette dame
a cependant jugé que ce genre d'incident renfor?ait son malaise
par rapport à la captivité des dauphins. "Cet aquarium
est très petit. Ce n'est pas vraiment l'endroit où
des dauphins sont censés se trouver.
Si cette mère dauphin avait reçu l'aide dont elle
avait besoin en pleine mer, je doute fort que cette mort se serait
produite.
"
Dave Crowe, un client venu de Fort Saskatchewan, affirme pour sa
part qu'il aurait préféré que le Mall enlève
le cadavre du delphineau. "Regardez tous ces gosses qui demandent :
pourquoi on ne le réveille pas, le bébé dauphin ?
On devrait l'emmener loin d'ici, ces enfants ne doivent pas subir
un tel spectacle !
Un
autre client, Bruce Macovichuk, n'est pas de cet avis. Il estime
que c'est une bonne chose d'avoir laissé ce bébé
mort avec ses parents. Les
responsables du Mall sont sans doute attristés par cette
affaire, mais c'?tait un bonne décision. Le seul problème,
c'est que beaucoup de gens vont critiquer les delphinariums ?O cause
de cet incident !
Le décès de ce jeudi était le cinquième
de l'histoire du Mall. Trois delphineaux sont morts peu de temps
après la naissance en 1992, 1993 et 1996. Un autre est mort-né
en 1996. Trois ont été portés par Mavis, deux
par Maria, qui est morte en 2000 à l'âge de 19 ans.
Un autre dauphin adulte, Gary, mort à l'âge de 20 ans
en 2001.
En liberté, un dauphin vit de 40 à 60 ans.
http://www.dauphinlibre.be/edmon.htm
À
propos de captivité
Voià
plus d'un siècle déjà que des cétacés
sont capturés en mer et maintenus en captivité aux
seuls fins d'amuser le grand public, de faire l'objet de recherches
ou, plus récemment, en vue de contacts "thérapeutiques"
rapprochés avec des êtres humains.
Depuis quelques années, pourtant, des études scientifiques
sérieuses et menées sur le long terme ont largement
confirmé qu'il était matériellement impossible
de concilier les besoins psychiques, physiques et sociaux de ces
mammifères marins avec les conditions d'accueil offertes
en delphinarium ou par toute autre forme de confinement.
Les cétacés captifs souffrent en effet de toutes sortes
de pathologies physiologiques et mentales, ils développent
des comportements anormaux et une agressivité accrue, leur
espérance de vie normalement importante se réduit
à quelques années et leur reproduction en bassin pose
de graves problèmes et constitue globalement un échec.
Conscients
de ces faits, un grand nombre d'associations internationales luttent
depuis des années pour mettre fin à cette pratique
absurde et inutile qui n'apporte rien au niveau pédagogique
ou scientifique.
Les orques, dauphins, bélougas et autres cétacés
sont des mammifères marins d'une beauté et d'une intelligence
exceptionnelle, morphologiquement conçus pour plonger très
profond, nager très rapidement sur de très longues
distances et vivre libres en pleine mer au sein de leurs familles
et de leurs structures sociales, et non pas pour croupir dans des
bassins de béton, où les recherches que l'on mènent
sur eux n'ont plus aucune valeur.
Yvon
Godefroy
Dauphins
captifs et dauphins thérapeutes
Rien
ne justifie que l'on emprisonne des dauphins, pas plus que tout
autre animal d'ailleurs.
Toute forme d'impact destructeur sur la nature, la liberté
et le bien être des animaux est inacceptable. Les justifications
d'ordre pharmaceutiques ou encore, la recherche médicale,
sont aussi inadmissibles.
Si
plus personne ne cautionne les delphinariums et les zoos en les
visitant, ceux-ci disparaîtront. Si chacun boycotte les produits
avec lesquels se font encore des tests sur les animaux, cette forme
de recherche cessera.
Le
dauphin thérapeute !
Voilà
un sujet fortement intéressant. Pourtant certainement pas
dans le cadre des delphinariums. Un dauphin emprisonné dans
un delphinarium pour " soigner " des autistes ?
ah non !
Imaginez-vous, emprisonn?. Pensez-vous que vous seriez en mesure
d'apporter quelque chose ?O quelqu'un en souffrance ou malade ?
Les dauphins emprisonn?s dans un delphinarium ont de fortes chances
de développer des comportements autistes, lorsqu'ils ne deviennent
pas suicidaires à force de tourner en rond dans des piscines
minuscules. Ils sont soumis à la pression de l'entraînement,
au manque d'espace, à l'agression de l'eau traitée,
aux bruits, à l'isolement, à la solitude
Revenons
aux dauphins thérapeutes. Il est indéniable que les
dauphins ont un effet sur l'être humain. Vous laissent t'ils
indifférents ? Ils ont sur vous suffisamment d'impact
pour que vous vous y intéressiez. Je suppose qu'ils ont de
l'importance dans vos vies. Que vous désireriez terriblement
être auprès d'eux ?
Et bien, de très nombreuses personnes sont comme vous. Et
d'ailleurs, grâce à cela, les dauphins ont un rôle
de rassembleur. Ils permettent à des personnes de se rencontrer,
se lier d'amitié, communiquer, magnifique, non ? Mais
quel effet produisent-ils sur nous ? Lorsque nous les voyons,
nous ressentons de la joie.
Chaque fois que j'ai emmené un groupe aux Açores,
chacune des personnes qui m'accompagnaient s'est sentie heureuse,
a passé un moment merveilleux et a appris des choses sur
elle même. De toute évidence c'est par ce que le dauphin
ouvre en nous un univers de joie relié ?O l'enfance, de spontanéité,
de jeu. Et donc, lorsqu'une personne est dans l'ouverture, il est
aisé de l'accompagner dans un travail " thérapeutique ".
En cela le dauphin est certainement thérapeute. Les dauphins
nous sondent et nous évaluent. C'est une sensation que j'ai
ressenti chaque fois à leur contact et en particulier en
me mettant à l'eau avec eux. Je me sentais scannée.
Et de toute évidence, les dauphins scannent avec leur système
d'écholocation.
Mais
il y a autre chose
Lors d'un voyage aux Açores, lorsque
je me suis mise à l'eau avec des dauphins, j'ai eu une sensation
des plus troublante. J'étais un peu tendue par le comportement
de quelqu'un et j'ai senti simultanément deux choses :
- Cette sensation familière d'être scannée.
- Puis la sensation immédiate que j''étais remise
à ma place, recentrée, rectifiée et que c'était
les dauphins qui produisaient cela en moi. Intéressant, non ?
Comme s'ils agissaient sur moi, comme si, ayant pris la mesure de
mon énervement, ils étaient intervenu sur moi et,
de quelque façon, par quelque " pouvoir "
particulier, ils avaient pu modifier mon état émotionnel.
Les dauphins ont bien un impact sur notre comportement émotionnel.
Je l'ai constaté à chaque fois et avec chaque personne
que j'ai emmenée les rencontrer. Quel que soit l'état
de cette personne : fatigue, colère, mal de mer, le
fait de voir et, plus encore, de nager avec des dauphins, modifie
cet état et le transforme en de la joie.
En
ce sens là, oui, les dauphins sont thérapeutes.
Sophie
Boyer
Voilà
plus d'un siècle déjà que des cétacés
sont capturés en mer et maintenus en captivité aux
seuls fins d'amuser le grand public, de faire
l'objet
de recherches ou, plus récemment, en vue de contacts "thérapeutiques"
rapprochés avec des êtres humains.
Depuis
quelques années, pourtant, des études scientifiques
sérieuses et menées sur le long terme ont largement
confirmé qu'il était matériellementimpossible
de concilier les besoins psychiques, physiques et sociaux de ces
mammifères marins avec les conditions d'accueil offertes
en delphinarium ou par
toute autre forme de confinement.
Les
cétacés captifs souffrent en effet de toutes sortes
de pathologies physiologiques et mentales, ils développent
des comportements anormaux et une
agressivité accrue, leur espérance de vie normalement
importante se réduit à quelques années et
leur reproduction en bassin pose de graves problèmes
et constitue globalement un échec
.Conscients
de ces faits, un grand nombre d'associations internationales luttent
depuis des années pour mettre fin à cette pratique
absurde etinutile
qui n'apporte rien au niveau pédagogique ou scientifique.
Les orques, dauphins, bélougas et autres cétacés
sont des mammifères marinsd'une
beauté et d'une intelligence exceptionnelle, morphologiquement
conçus pour plonger très profond, nager très
rapidement sur de très longues distances
et vivre libres en pleine mer au sein de leurs familles et de
leurs structures sociales, et non pas pour croupir dans des bassins
debéton,
où les recherches que l'on mènent sur eux n'ont
plus aucune valeur.
Yvon
Godefroy
Melissa
danse avec les dauphins. Mais les dauphins... comment vont-ils ?
Un
article paru dans le quotidien belge "La Dernière Heure"
en date du 3 mars 2002 raconte à grands renforts d'images
émouvantes la merveilleuse expérience de la petite
Melissa, une enfant très malade qui a pu réaliser
son rêve : nager avec ses amis dauphins grâce à
l'intervention de l'association "Make a Wish".
"Le rêve de Melissa, peut-on lire en substance, était
d'aller nager avec les dauphins.
Jamais elle n'oubliera ces instants. Elle s'est retrouvée
dans un bassin avec trois dauphins qui vous suivent tout partout...
Les
premiers émois passés, et une fois caressés
les superbes mammifères - C'est tout lisse comme du caoutchouc,
la fillette se couchait sur le ventre, et attendait... Deux dauphins
sont venus se placer derrière elle, chacun posant son nez
contre un de mes pieds... puis ils l'ont propulsée vers l'avant... Melissa
a pu nager deux fois avec ses amis dauphins de Cancun, au Mexique,
un magnifique voyage qui a été rendu possible grâce
à Make a Wish mais aussi grâce au Kiwanis de Seraing,
sponsor, et à Neckermann".
Voilà qui est certes touchant.
Mais du côté des dauphins ? Comment ces séances
de thérapie se déroulent-elles vraiment ?
"Le
long de l'autoroute qui relie Cancun à Tulum, dans ce haut
lieu du tourisme tarifé qu'est la péninsule du Yucatan,
nous raconte le journaliste Richard Johnson, se trouve Xcaret, une
sorte de Disney Land éco-archéologique, avec son aquarium
aux coraux, sa " maison des papillons " et son lagon artificiel,
où tournent sans fin quelques dauphins captifs.
C'est là qu'opère Dr Nathanson, le delphinothérapeute
le plus célèbre au monde, non sans difficulté
d'ailleurs !
Il faut savoir que la formule du simple "swim with dolphins"
- autrement dit : plonger dans l'eau avec un dauphin dressé
et le tripoter de toutes les manières pendant un temps donné
pour une somme donnée - est nettement plus rentable en termes
d'horaires et de roulements pour les gestionnaires du lagon que
ce type de thérapie infantile, complexe à mettre en
place.
Il y a donc à Cancun une concurrence féroce entre
ces deux clientèles qui se croisent et se succèdent
tout au long de la journée. Des files de touristes impatients,
ticket et gaufre en main, font la file le long du lagon en attendant
que les séances du matin se terminent et qu'ils puissent
à leur tour se jeter dans l'eau et manipuler les cétacés
captifs.
Ceux-ci
de leur côté ne disposent d'aucun temps de repos, d'aucun
espace de fuite. Du matin jusqu'au soir, sans fin, des centaines
de visiteurs humains qui, du matin jusqu'au soir, viendront les
palper, les toucher, les chatouiller, les pincer et les caresser
- voire parfois leur faire mal ! - toute choses qu'un dauphin libre
supporterait très mal et qui vaudrait d'ailleurs un bon coup
de rostre au nageur imprudent !
Ici, les dauphins sont parfaitement robotisés. Capturés
sans doute quelques mois plus tôt dans les eaux cubaines,
ils ne survivront pas longtemps à l'eau chlorée au
stress, au dressage, à la nourriture immonde, et à
ces manipulations incessantes.
Mais
qu'importe, du moment que les enfants puissent réaliser leur
rêve ?
Qu'importe, puisque les eaux du Golfe du Mexique regorgent
encore de dauphins libres à capturer, "Res Nullius "
librement disponibles pour qui se donne la peine de les attraper
!
Qu'importe enfin, que les populations de dauphins de l'Atlantique
soient d'ores et déjà épuisées par ces
captures et que leurs familles soient séparées à
jamais, puisque d'ici à ce qu'ils disparaissent tous des
océans, l'Industrie du tourisme et du divertissement aura
certainement découvert d’autres sources de profit,
d'autres ressources vivantes à exploiter jusqu'à la
fin des stocks.
Pour
l'instant, le marché est toujours rentable et les stocks
toujours abondants : si Melissa a pu voyager gratuitement grâce
à la générosité de certains, les
prix de la délphinothérapie sont bien loin d'être
négligeables : 6000 dollars pour deux semaines sur un bord
de piscine avec des dauphins malades et super-stressés !
Est-il opportun que les parents payent de telles sommes en frais
d'hôtel et de delphinarium pour une guérison hasardeuse,
plutôt qu'en investissant dans un traitement médical
sérieux ?
Est-il éthique de faire souffrir des cétacés
intelligents et socialement évolués juste pour faire
sourire une petite fille malade ?
N'y a-t-il vraiment pas d'autres solutions?
Une chose est claire, en tout cas, c'est que la publication d'articles
tels que celui de la Dernière Heure ou des initiatives telles
que celles de Make a Wish aura des conséquences néfastes
: des centaines de parents désemparés ne manqueront
pas de se précipiter vers leur téléphone pour
appeler leur agence de voyages, des centaines de personnes en plus
se presseront dans ces Luna Park de la mort au Mexique et nageront
avec ces zombis-dauphins que l'on contraint sous la menace de mimer
de manière maladroite et stéréotypée
les gestes de sauvegarde qu'ils nous prodiguent spontanément
en pleine nature.
Sans
le savoir, et en toute innocence, Male a Wish et le journal "La
Dernière Heure" viennent donc de provoquer la mise en
route de nouvelles captures et donc, tout simplement, de signer
l'arrêt de mort d'une bonne dizaine de dauphins en plus...
rien que pour cette saison !
Xcaret
et son lagon - Le
Dr Nathanson et la delphinothérapie à Xcaret -
Nager
avec des dauphins captifs - Un
dossier complet du WDCS
Envoyé
par : Yvon Godefroid -
"Dauphins Libres et Dauphins Captifs"
Lolita-Tokitae,
la petite orque qui ne veut pas mourir, fête ses 30 ans de prison !
Après
30 ans de prison, et contrairement à la majorité des
cétacés captifs, la petite orque Lolita est championne
toutes catégories de la survie en delphinarium ! Le
12 mai 2002, un mouvement de protestation internationale réclamera
sa libération immédiate et son retour dans sa famille,
qui l’attend toujours au large de Washington... Pour
en savoir plus : http://www.dauphinlibre.be/lolitafr.htm
En
janvier 2002, le Miami Seaquarium a reconnu devant des journalistes
d'une chaîne télévisée, qu'en raison
de la brusque chute de ses revenus, il postposerait jusqu'à
une date non précisée ses projets d'agrandissement
et ne construirait pas un nouveau bassin plus vaste comme il l'avait
d'abord annoncé.
Pendant plus de vingt ans, le Seaquarium a essuyé des critiques
acerbes de la part des amis des cétacés, qui soulignent
que cet établissement ne répond plus aux normes américaines
en matière d'accueil de cétacés captifs.
C'est pourtant là que depuis 30 ans, l'orque Lolita est maintenue
prisonnière.
Son seul et unique compagnon encore adolescent, l'orque Hugo, y
est mort de désespoir en 1980, après s'être
frappé sans fin le crâne contre les parois de son bassin...
Le
9 août 1970, Lolita nageait avec sa maman, ses frères
et toute sa famille. Ils traversaient la baie d'Admiralty pour rejoindre
une vaste réunion de tribus d'orques libres aux alentours
de Pudget Sound (Colombie-Britannique).
De tels rassemblements - le plus souvent annuels - revêtent
pour ces créatures hautement intelligentes une grande importance
culturelle, voir même peut-être rituelle, nous n'en
savons encore rien. C'est en tout cas l'occasion de retrouvailles
émouvantes, de jeux et d'échanges vocaux joyeux et
incessants.
Cette année-là, pourtant, la petite fête tourna
au drame : d'un seul coup, la communauté entière des
85 orques fut rabattue avec violence vers la crique de Pen Cove
, au large de l'île de Whibdey. Quatre enfants et une jeune
mère paniqués se noyèrent durant l'opération
de capture, durant laquelle 45 individus furent enlevés à
la mer et transportés vers divers parcs marins du monde.
Moins de quinze ans plus tard, tous étaient décédés...
tous, sauf la courageuse petite orque Lolita - d'abord connue sous
le nom de Tokitae - qui survit aujourd'hui dans un delphinarium
de Miami et qui ne veut pas mourir !
À
l'âge de 36 ans, sa santé reste bonne, malgré
les conditions de vie atroces qui lui sont imposées.
Tout porte donc à croire que Lolita pourrait parfaitement
être réintroduite dans ses eaux natales.
Elle vocalise toujours dans le dialecte de ses parents et devrait
donc, tout comme Keiko - dont la réhabilitation est, rappelons-le,
toujours en cours - pouvoir rejoindre sans encombre les zones où
elle a été capturée et retrouver des orques
libres appartenant à sa nation, à sa famille peut-être.
Une
fois libre, Lolita vivrait de très longues années
- 90 ans est une durée de vie normale - et pourrait même
encore donner naissance à un ou deux bébés.
Le
dimanche 12 mai 2002, de 12 à 14 heures, une vaste manifestation
se tiendra devant le Miami Seaquarium, afin d'exiger le retour de
Lolita, l'orque captive, vers son monde d'origine.
Lolita a passé la majeure partie de sa vie à exécuter
deux fois par jour des shows stupides dans un bassin dont les dimensions
ne sont même pas réglementaires selon les lois américaines
de protection animale (Federal Animal Welfare Act). Il est plus
que temps de ramener Lolita chez elle et de lui permettre de retrouver
certains membres de sa famille, qui vivent encore aujourd'hui au
large de Washington.
Rappelons que l'orque Corky, dont on lira les circonstances tragiques
de la capture en page http://www. orcalab.org/corky-a16/index.htm
a subi le même sort.
Elle survit, elle aussi, depuis de nombreuses années dans
un bassin fermé de l'État de Californie.
Aux partisans de la Dolphin-industry qui seraient tentés
d'utiliser l'argument de l'exceptionnelle longévité
de ces deux orques en bassin ou de celles de la delphine Iris (32
ans) ou Pucky (36 ans), il faut rappeler que ces cas sont tout à
fait exceptionnels.
On lira la liste
ahurissante des orques mortes en captivité depuis l'invention
de cette pratique scandaleuse.
De
même que celle
de tous les autres cétacés.
Et
surtout on s'attachera à noter l'âge des décès.
Dans la toute grande majorité des cas, comme il a déjà
été dit, la moyenne d'âge en bassin dépasse
rarement les cinq années.Le fait d'avoir vécu libre
autrefois aide sans doute à mieux tenir le coup : les cétacés
nés captifs meurent encore plus vite que les autres !
Et
l'on peut se demander si finalement, cette capacité à
survivre des cétacés "fondateurs" n'est
pas tout simplement lié au fait que ces malheureux gardent
l'espoir... de s'en sortir un jour !
Pour
en savoir plus : orcahome.de/lolita.htm,
geocities.com/rainforest/canopy/8126/lolita.html,
lolitauk.pwp.blueyonder.co.uk
Merci
de réagir auprès du Miami seaquarium
Y.Godefroid
- Brussels "Dauphins
Libres et Dauphins Captifs"
Voir
aussi : Cetacean
Freedom Network's Worldwide List of Dead Captive Cetaceans
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